Randori le désordre

Randori


R A N D O R I


D'aucuns ont besoin d'une traduction, et vous pourrez lire:



KANO Jigoro déclarait en Juillet 1930:


"Lorsque j'étais élève, nous commencions par le kata; devenu enseignant, j'ai décidé de commencer par le Randori." (cité par Yves Cadot: "Kano Jigoro et l'élaboration du Judo: le choix de la faiblesse et ses conséquences")


                     De l'étude du randori découle des éléments fondateurs du Judo: la "posture naturelle" shizen-taï et les principes -kuzushi -tsukuri -gake. (NDLR, porteur de clé)


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Avant de passer à la pratique, écoutez quelques conseils:


                      En Randori, on ne "lutte pas à la garde" et on apprend à se tenir bien droit -shizen-taï, à contrer les positions défensives. On ne lâche jamais le judogi et on attaque tout le temps, Uke tombe, se relève, on s'amuse et on progresse ensemble agréablement.


                      Le Randori est un exercice difficile, car il se pratique avec un partenaire. Il faut pour y parvenir étudier le déplacement -ayumi ashi et -tsugi ashi, pratiquer alternativement l'attaque et la défense -kakari geiko et -yaku soku geiko.


Il faut "perdre" d'abord et "gagner" ensuite, assumer sa faiblesse et chuter avec -ukemi, et toujours revenir à une position droite -shizen-taï pour être disponible et confisquer à l'autre sa capacité de mouvement.


                     L'esprit de compétition est très important, c'est celui de l'effort maximum, de l'engagement total dans l'étude et dans la volonté de vaincre; et -shiaï passe par toutes les phases de l'étude du Judo.


                                                                                        Roger ARBUS  (Déc 2008)